Le Nouvel Obs vient de publier un article, rappelant comment mon directeur de Maitrise, Pierre Levy, a été un pionnier de la pensée de l’intelligence artificielle alors même qu’elle n’en était qu’a reproduire par mimétisme des réseaux de neurones : Eloge d’un pionnier de l’intelligence artificielle.
Cela me rappelle comment de 1987 à 1991 je suis sorti de ma chrysalide de développeur (utilisateur de langage de programmation) à penseur du langage de programmation. Car si Pierre Levy a été mon directeur de Maitrise en 91, C’est Monique Linard avec qui j’ai des discussions passionnées sur les langages de programmation dans la finalisation de sa thèse : « Machines à représenter : l’analogie des images et la logique de l’ordinateur en éducation et formation » , qu’elle me fait lire La machine Univers (Pierre Levy, 1987).
C’est avec ces deux penseurs et l’impasse où se trouvaient les langages de programmation avec les réseaux neuronaux que j’ai compris que connaitre des langages de programmations ne me permettraient pas d’anticiper les évolutions des technologies. Or pour le jeune DSI que j’étais à l’époque, choisir les technologies et l’architecture qui seraient à même d’accompagner mon entreprise dans le futur était un enjeu majeur
Alors qu’ils étaient eux même en rédaction de deux ouvrages clefs dans la pensée des technologies, « Des machine et des hommes » (Monique Linard, 1990) et « L’idéographie Dynamique » (Pierre Levy, 1991), je me suis nourris de ces réflexions pour rédiger ma maitrise et construire mon avenir.
Pour être complet, cette transformation de ma réflexion a nécessité deux marraines cliniciennes, Irène Prax et Françoise Rougeul qui m’ont permis de passer d’une pensée analytique à une pensée systémique et humaine.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.